En route vers un Salon de l’Auto de Montréal pour janvier 2022?
Denis Dessureault, vice-président et directeur à la fois de la CCAM et du Salon international de l’Auto de Montréal, nous a confié en entrevue téléphonique que le Palais des Congrès du centre-ville, actuellement un haut lieu de la vaccination sans rendez-vous, est toujours disposé à accueillir, tel que prévu en janvier 2022, les 650 nouveaux modèles de voitures et de camions prêts à se dévoiler devant plus ou moins 200 000 visiteurs.
Cela dit, la pandémie aurait eu un effet positif insoupçonné sur les salons automobiles qui, avant que n’entre en scène un certain coronavirus, voyaient leur utilité, voire leurs jours comptés. «On sent que les gens sont tannés du virtuel, rapporte M. Dessureault. On voit aussi que pour des marchés comme le nôtre, les salons sont pratiquement un besoin essentiel. Dites-vous bien que la CCAM, ce sont 250 concessionnaires membres qui embauchent 13 000 personnes.»
Ajoutons le fait que le salon montréalais occupe une case horaire plutôt creuse en début d’année, autant pour le froid qui sévit à l’extérieur que pour les panses qui se remettent des excès du temps des fêtes, et vous comprendrez que tous les efforts convergent vers un retour en grande pompe pour la mi-janvier – du 21 au 30 janvier, précise le bail toujours en vigueur avec le Palais des Congrès.
Los Angeles revient – Montréal jubile
Et l’optimiste a grimpé d’un cran cette semaine, avec l’annonce officielle du retour du Salon de l’Auto de Los Angeles, du 17 au 28 novembre prochain.
Rappelons que des versions réduites d’événements ont soit été tenues à Atlanta, soit sont à venir à Chicago et possiblement à New York, mais que Détroit, la Mecque de l’automobile, a dû annuler le sien pour une deuxième année consécutive.
Sortir le salon du salon
Et si la roue continue de tourner du bon côté, les habitués devront se faire à l’idée de coups marketing et d’initiatives inédites. Après tout, les salons automobiles ont eu une pleine année pour se «réinventer» – et à Montréal, ça pourrait vouloir dire des activités «au-delà de l’auto».
«On veut sortir le salon du salon, conclut Denis Dessureault. Un peu comme pour ce que Détroit projetait de faire, nous envisageons quelque chose de très festif, dix jours pendant lesquels les gens s’approprieraient leur centre-ville et… mais je m’arrête ici. Je ne voudrais pas que Toronto copie nos idées!»